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LITURGIE

Le chant de la liturgie s'inscrit pleinement dans la mission et les activités du chœur. Nous tenons à ce que nos programmes soient toujours en parfaite conformité avec l'esprit de la liturgie, c'est-à-dire qu'elle puisse élever les âmes vers le Seigneur, porter la prière de l'assemblée des chrétiens et correspondre à l'esprit de la fête liturgique du jour.

Plutôt que de construire une liturgie de toutes pièces, selon nos envies et nos humeurs du moment, nous souhaitons avant tout recevoir la liturgie que l'Église nous donne, pour chanter les mots que l'Épouse adresse à son Époux.

Le répertoire chanté en liturgie se divise en trois grandes catégories : le chant grégorien, la polyphonie sacrée et les chants d'assemblée.

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LE CHANT GRÉGORIEN

Le chant grégorien fait partie intégrante du répertoire du chœur et de la formation de nos chanteurs. C'est le chant propre de la liturgie romaine, qui, "dans les actions liturgiques doit occuper la première place" selon les mots des Pères Conciliaires lors du Concile Vatican II (Sacrosanctum Concilium, art. 116). 

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L’Église  reconnaît  dans  le  chant  grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place. C’est par ces mots que les Pères Conciliaires ont défini le chant grégorien lors du Concile Vatican II dans la constitution sur la Liturgie (Sacrosanctum Concilium, art. 116). Soixante ans plus tard, on peut s’étonner du contraste flagrant entre le message conciliaire et la pratique liturgique commune, de laquelle le chant grégorien a malheureusement pratiquement disparu. 

 

Bref aperçu historique

Pourquoi les Pères conciliaires ont voulu donner un rang si éminent au chant grégorien, à tel point qu’il devrait “occuper la première place” ? Avant de proposer des éléments de réponse, rappelons que le chant grégorien naît d’une fusion entre le chant romain et le chant gallican, sous l’impulsion de Pépin le Bref puis de Charlemagne qui souhaitaient unifier la liturgie de l’empire. Du chant romain — qu’on appelle désormais vieux-romain, il restait le corpus de textes, fixé définitivement deux siècles plus tôt par le pape Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand (590-604). Si la structure générale des pièces était globalement conservée, les mélodies sont remodelées par les chantres gallicans. On peut ainsi dater la formation du chant grégorien entre 754 et 830 environ. Notons qu’à cette époque, rien n’est écrit et que tout le répertoire de l’année liturgique est su de mémoire. Ce n’est qu’à la fin du IXe siècle que l’on voit apparaître les premières notations musicales de l’histoire de la musique, fait majeur pour notre civilisation. 

Commentaire de la Parole de Dieu
Par des moyens musicaux très simples et à la portée de tous, en jouant par exemple sur l’allongement d’une syllabe, sur la hauteur d’un mot, sur le contraste entre les phrases ou la symétrie des formules mélodiques, le compositeur commente la Parole de Dieu, il agit presque comme un exégète. En allongeant dans le temps la durée du texte par la musique, le chant grégorien nous laisse le temps, presque mécaniquement, de méditer la Parole de Dieu.

Le chant de toute l'Église

Le chant grégorien est aussi un chant qui rassemble dans le temps et l’espace les chrétiens qui prient. Chanter le grégorien en union avec nos pères dans la Foi, quelle belle façon de goûter à la communion des saints ! Historiquement, nous avons vu que le grégorien a été utilisé dès l’origine pour favoriser une unité que la force militaire ne parvenait pas à instaurer. Nous vivons cette union dans le chant grégorien où une seule voix doit se faire entendre, la voix de l’Église, celle du Peuple de Dieu.


En insistant sur la primauté du chant grégorien, l’Église, de Pie X à Vatican II, et aujourd'hui encore, nous invite à nous laisser pénétrer par l’esprit de la liturgie. Avec le chant grégorien, nous recevons la liturgie de l’Église, nous nous effaçons devant ce dialogue entre le Christ et son Épouse. Pour chaque jour de l’année liturgique, l’Église nous donne les mots pour rentrer dans ce dialogue amoureux. Le chant grégorien est un moyen pédagogique puissant pour rentrer dans le mystère de Dieu. Il nous élève vers Lui et nous permet d’aller à sa rencontre.

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LA POLYPHONIE SACRÉE

La fréquentation régulière de la musique des plus grands compositeurs nous permet de nous familiariser avec l'exigence qu'elle nécessite. Par exemple, l'étude d'une cantate ou d'un motet de Bach, d'un psaume de Mendelssohn nous fait travailler de nombreux paramètres du son, et nous donne plus d'aisance pour aborder le répertoire propre à la liturgie.

 

Les pièces de musique sacrée travaillées tout au long de nos saisons de concerts ne sont pas toutes adaptées à la liturgie, en raison de leur longueur, des textes utilisés ou même du type d'écriture ; néanmoins, nous pouvons replacer un grand nombre de compositions pour choeur dans leur cadre naturel, et ainsi en goûter davantage la richesse et la grandeur.

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LES CHANTS D'ASSEMBLÉE

Le chant de l'assemblée a toute sa place dans la liturgie puisqu'il permet à chacun de s'unir physiquement à la prière de toute l'Église. Si l'assemblée et le chœur expriment la même prière de tous les chrétiens, ils ne remplissent pas la même fonction. Le chant de l'assemblée permet une participation physique indissociable de notre nature humaine. Cependant, il est nécessaire qu'un groupe de chanteurs compétents propose une musique qui, en jouant sur davantage de paramètres (effectif, polyphonie, contrepoint, harmonie, rythme), permet la méditation, la contemplation et même une compréhension plus fine des textes chantés.

Pour assurer la cohérence musicale de l'ensemble et enrichir les mélodies chantées par l'assemblée, nous accompagnons systématiquement les fidèles par des harmonisations pour chœur de ces cantiques d'assemblée.

Cela permet également d'habituer les oreilles des chrétiens à entendre et écouter, dans une optique de transmission de l'amour de la musique.

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LA VIE LITURGIQUE DU CHŒUR

Le chant de la liturgie s'inscrit pleinement dans la mission et les activités du chœur. Nous chantons régulièrement et fréquemment des messes dominicales en paroisses régulières, une fois par mois. Nous avons également la joie de chanter de nombreux mariages tout au long de l'année. De plus, chaque année, le chœur chante également la Semaine Sainte (Granville, Florence), sommet de l'année liturgique et source de grandes grâces pour tous les chanteurs.

Lorsque nous sommes en tournée, nous chantons une partie de l'office chaque jour (Complies chaque soir, et Laudes ou Vêpres de manière plus occasionnelle), et la messe le plus souvent possible, en fonction des contraintes propres à chaque déplacement.

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