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Concert du 29 mai 2019, une expérience enrichissante pour un jeune chœur

19h30, les cloches de Notre-Dame d’Auteuil annoncent la fin de la messe et le début d’un raccord intense avant une prestation s’avérant des plus exigeantes. Afin de disposer l’orchestre en arc de cercle, chacun se rend utile pour déplacer les différents instruments. Après une rapide chauffe de voix, nous commençons enfin le raccord. Les premières notes des violons, du violoncelle et de la contrebasse résonnent dans la grande église encore vide. Bach et Mozart s’enchaînent rapidement car l’auditoire afflue.

Ça y est ! Après une tisane au miel ravivant nos voix fatiguées, le concert débute.

La fugue entamée par les ténors s’élève sous les voûtes romano-byzantines de cette église,

édifiée au XIVème siècle et dédiée à Notre-Dame. Puis, au rythme du premier violon, la belle voix de la soprane (Blanche Lefèvre) emplit l’édifice. Celle-ci cède la place à la voix du baryton (Édouard Cuny) et un choral vient clore ce chef-d’œuvre.

Le maître (Jean-François Frémont) laisse la baguette à l’élève (Rogatien Despaigne).

Les cornets à bouquin donnent l’impulsion au Chœur pour un départ éclatant. Le Gloria, Credo et Sanctus se succèdent avec une rapidité enivrante et la profondeur du Benedictus touche les cœurs de nos auditeurs. Pour finir la messe des moineaux, nous reprenons le thème initial sur les paroles de l’Agnus Dei. Soudain, un accord en do majeur annonce la couleur du Regina Caeli.

Au rythme des timbales, s’élancent les différents «alléluia»répétés avec entrain et vivacité.

À titre de bis, nous interprétons, pour la plus grande joie du public, l’Hallelujah, aboutissement du Messie de Haendel. Les applaudissements chaleureux nous manifestent la satisfaction du public.

Nous traduisons ceci comme un encouragement pour le concert du lendemain et nos différents projets exigeants et exaltants.

Félix Despaigne (ténor) et Thomas Ceccaldi (soprano)

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