Près d'un mois d’un mois et demi s’est écoulé depuis notre dernier concert à St Eugène, le 13 octobre. Retour sur ce bel événement…
Il est 13h, les chanteurs arrivent par petits groupes aux abords de l’église parisienne. Bientôt c’est le chœur au grand complet qui est réuni. Là, pas question de pause ni de longues embrassades ! On a du pain sur la planche, un long raccord s'impose car de nouveaux éléments sont venus renforcés nos rangs.
Deux heures plus tard, fin du raccord : nous avons vingt minutes pour nous préparer, revoir les parties complexes des chants :
Ne plus penser à rien d’autre qu’au concert qui est tout proche désormais.
L’attention monte avec la tension… Concentration et recueillement font maintenant place à l’activité habituelle du chœur. Le concert va bientôt commencer. Ça y est, le public est là. On se range dans l’ordre et le silence. Et soudain, c’est le départ. La colonne de chanteurs s’ébranle, croisant le regard complice d’un Rogatien détendu mais rassemblé.
Petit serrement de cœur pour ce dernier concert de notre premier programme.
Le chœur est désormais en place. Notre président adresse son traditionnel mot de bienvenue et la présentation du chœur. C’est parti ! Les pièces se suivent avec régularité. Successivement, les quatre mystères du rosaire délivrent leurs méditations musicales.
Quelques poussières d’éternité plus tard, la dernière note du Pulchra es clôture la première année d’existence du Chœur Éphata. La récompense est là, les applaudissements ne s’arrêtent pas !
Dès que le public a quitté ses bancs, le chœur débriefe joyeusement. Le stress retombe et entraîne la joie et la détente. C’est un succès, les gens avec qui nous parlons sont réellement enthousiastes. David, qui a organisé le concert, ne tarit pas d’éloges sur
Éphata. Une heure plus tard, les derniers chanteurs quittent les lieux, et partent pour une destination inconnue où la soirée va continuer. Mais ceci est une autre histoire…
Jacques de Villiers, basse
Comentários